«Sur le papier, les pigistes français ont le meilleur statut au monde», explique Thierry Butzbach, trésorier de l’Association nationale des journalistes pigistes. Sur le papier, oui. Mais la réalité est moins rose. L’application de la loi est en effet loin d’être parfaite et elle est de plus en plus contournée. Les journalistes de l’Hexagone peuvent tout de même s’appuyer sur quelque chose pour faire valoir leurs droits. Le législateur québécois aurait avantage à connaître les failles du système français afin de les prévenir lors de l’adoption d’une loi semblable au Québec.